L’aménagement des combles, solution économique de création d’espace

L’aménagement des combles est une solution compétitive de création de m² habitables car moins coûteuse que d’autres formes d’agrandissement comme la construction d’une extension de bâtiment.
Ainsi, dans le cas de combles aménageables, où la charpente ne nécessite pas d’être réhaussée pour augmenter le volume habitable, le prix de l’aménagement des combles se situe dans une fourchette de 500 à 900 euros / m2. Ce prix comprend l’intervention du charpentier pour d’éventuelles modifications de charpente afin de libérer un espace sous-toiture suffisant pour la station debout, ainsi que tous les travaux d’aménagement intérieur (pose de l’isolant).

A ceci il faudra ajouter le coût des travaux de second œuvre intérieur (plomberie, cloison, électricité…) et la mise en place d’un sol apte à recevoir un revêtement, main d’œuvre et fournitures comprises. Soit de de 400 à 700 euros / m².
Soit un coût d’aménagement total de 900 à 1600 euros / m².

Un gisement considérable de combles aménageables, Levier de sobriété foncière en zones tendues

Selon l’étude TBC réalisée en Décembre 2020, c’est tout un gisement de combles (aménageables et non utilisés) qu’il conviendrait d’exploiter (particulièrement en zones tendues) permettant de créer des surfaces habitables à un coût limité et sans consommation foncière.
Ainsi pour les maisons situées en zones tendues, ce sont près de 33 millions de m² de surfaces habitables qui pourraient créées (directement) et 64 millions de m² si on intègre les surfaces habitables nécessitant des travaux d’aménagement plus conséquents pour des combles non aménageables. Pour les logements collectifs situées dans les mêmes zones on estime que l’aménagement des combles non utilisés créerait 22,5 millions de m² de surfaces habitables.

Au total (tous logements confondus) ce sont près de 86,5 millions de m² de surfaces habitables qui pourraient être crées en zones tendues.

Si l’on établit des scénarios prospectifs pour la maison individuelle ce sont entre 8 à 15 millions de m² qui pourraient ajoutés d’ici 2025.

Ces surfaces « gagnées » viendraient s’ajouter au stock de friches (commerciales et industrielles) pouvant être réhabilitées pour lutter contre l’artificialisation des sols.