La maison individuelle, un vrai choix de vie !

— Dossier : La défense de la maison individuelle —
La maison individuelle, un vrai choix de vie !
La maison individuelle ou le besoin d’espace assouvi des Français

Selon une étude réalisée par l’IFOP pour Promotoit* il y a quelques années, pour le même prix et à surface équivalente, 86% des Français aspiraient à vivre dans une maison individuelle. C’était bien avant la crise du COVID 19 et le confinement, montrant les limites d’une vie en appartement dans un contexte de liberté de circuler réduite, de promiscuité familiale ou de télétravail. Cette situation a fait naître des envies d’espace, ouvrant ainsi le champ des possibles pour une vie loin des villes et si possible dans une maison !

*Source : Sondage Ifop pour PROMOTOIT, les Français et la maison individuelle, Février 2012

Le dernier baromètre Qualitel confirme cette tendance : 58 % des occupants d’appartements préfèreraient habiter une maison. Le besoin de modularité et d’évolutivité des espaces est perçu comme un critère essentiel de qualité du logement. Et la maison individuelle, selon sa configuration, dispose d’une palette de solutions d’agrandissement : aménagement de combles, surélévation, extension, … C’est une alternative immédiate au déménagement ou à une nouvelle construction.

Par ailleurs, la maison individuelle offre des atouts indéniables comme le fait de se situer plus souvent en zone calme et tranquille loin des milieux urbains bruyants, ou de posséder un jardin privatif. Pour toutes ces raisons, la maison individuelle a de beaux jours devant elle !

38% des habitants d’appartements affirment que la période du confinement leur a donné envie de déménager, soit 3 fois plus que les habitants de maisons, selon une étude IPSOS réalisée pour l’Association Qualitel.

La crise du covid-19, et notamment le confinement qui en a suivi, ont révélé des inégalités dans la qualité du logement. L’étude IPSOS montre que seuls 28% des habitants d’appartements jugent que leur logement est tout à fait adapté au confinement contre 65% de ceux vivant en maison. La possibilité d’avoir un jardin et de l’espace sont des éléments d’autant plus importants quand les occasions de sortir de chez soi sont limitées. Par ailleurs, 41 % des Français disent avoir connu des tensions dans leur foyer et là encore, les occupants d’appartement sont plus touchés que les autres. Le clivage territorial est aussi évident, avec une qualité de vie meilleure à la campagne qu’en métropole pendant ces quelques mois, comme l’illustre l’étude menée par l’IFOP selon laquelle 49% des Français préfèrent vivre dans une maison à la campagne.

Selon l’INSEE, en 2016, plus de 5 millions de personnes vivaient dans un logement suroccupé. Cette situation touche plus de 16% de la population vivant en appartement et seulement 3,2% de celle vivant en maison.

La promotion de la maison individuelle va donc dans le sens d’un meilleur équilibre social et territorial souhaité par les pouvoirs publics.

Paroles d’experts :

Bertrand Gstalder, Président du groupe SeLoger, et Michel Mouillart, Professeur d’économie et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, ont livré leurs impressions sur la situation immobilière post-covid : découvrez l’interview complète ICI.

Comme le rappelle Michel Mouillart : « Tous ceux qui ont écrit que l’avenir était dans le renforcement de la métropolisation ont oublié que la concentration urbaine favorisait la dispersion des épidémies. Aujourd’hui, tous les territoires qui ont su préserver la qualité de leur habitat ont été relativement épargnés. »

Ainsi, les maisons individuelles restent sûres face à la propagation des épidémies comme le covid-19 car elles sont moins faiblement concentrées en zone urbaine. Sans doute pourquoi la recherche de maisons sur les sites du groupe SeLoger a augmenté de 20 points pendant le confinement.

Découvrez la suite du dossier « Défendre la maison individuelle »

2. La maison individuelle, un lieu de vie à la fois flexible et maîtrisé

3. La maison individuelle, un gage de performance

4. La maison individuelle, une alternative à la densification verticale dans le cadre de la refonte des quartiers